Le One Planet Summit s’est ouvert hier à Paris. L’objectif est de trouver des financements indispensables pour accélérer la transition énergétique. 4 000 participants se sont donc réunis pour prendre de réels engagements en faveur de l’environnement.
One planet summit : « il n’y a pas de planète b »
Le sommet sur le climat qui a lieu à Paris se veut percutant. 4 000 participants sont rassemblés pour trouver des solutions de financement de la transition énergétique. Parmi eux on peut notamment trouver plusieurs institutions financières, les Nations unies, des représentants de 130 pays ainsi que d’autres personnalités comme Bill Gates ou Richard Branson, toutes accueillies à l’Élysée par le président français.
Ainsi, plusieurs États et villes américains souhaitent compenser l’impact du retrait des États-Unis de l’accord de Paris annoncé en juin dernier par Donald Trump. Le combat continue donc pour beaucoup d’Américains et leurs représentants, comme pour John Kerry, l’ancien secrétaire d’État sous Barack Obama.
Trouver des financements transparents dans la transition énergétique
Pour des financements efficaces des énergies renouvelables, le gouvernement français souhaite instaurer une totale transparence sur les investissements en provenance des banques. Les ONG réunies au sommet jugent qu’il faut aussi que la loi interdise les investissements dans les énergies fossiles. Dans cette optique, des militants écologiques et manifestants sont descendus dans les rues mardi 12 décembre au matin.
Nous entamons le temps de l’action. L’urgence est devenue permanente. #OnePlanet #OnePlanetSummit pic.twitter.com/4ypKSXax3Z
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) 12 décembre 2017
Le président Macron a donc souhaité sonner l’alerte : « On est en train de perdre la bataille. Ceux qui étaient avant nous avaient une chance, ils pouvaient dire : on ne savait pas. C’était vrai. Maintenant, on sait. Le défi de notre génération, c’est agir, agir plus vite ».
Le bilan de cette journée de réunion est positif. Douze grands engagements ont été pris, dont un par la France. En effet, le pays s’engage à débloquer 1,5 milliard d’euros chaque année pour le développement environnemental des pays du Sud, et ce dès 2020.