Lors de sa conférence du 2 décembre à Paris, l’ancien président Barack Obama a abordé plusieurs sujets et s’est montré à maintes reprises très critique envers la nouvelle administration américaine sans jamais la nommer. Qu’il s’agisse de la xénophobie, des propos pessimistes ou de son manque d’engagement sur la question du climat.
Contrairement à Trump, la question du climat est au centre de ses préoccupations
Outre la conférence, Obama devait rencontrer à la fois Macron, l’ancien Président Hollande et la maire de Paris Hidalgo. Pendant ces rencontres, la question du climat était au centre des discussions.
Devant les étudiants de Sciences Po Bordeaux, Hollande a évoqué leur rencontre et le fait qu’ils aient échangé sur des questions diverses y compris climatiques. Les deux présidents étaient en fonction lors de la COP21 à Paris. Cette conférence sur le climat a été un succès du gouvernement Hollande. Les mesures adoptées et approuvées par Obama sont aujourd’hui remises en cause par Trump.
Le dérèglement climatique était aussi au centre de la rencontre avec Hidalgo. La fondation Obama travaillera sur cette préoccupation avec la Maire. Cette dernière a fait savoir via Twitter qu’Obama était un ardent défenseur du climat, contrairement à Trump, climato sceptique.
Il déplore la passivité du président américain
Parmi les trois peurs d’Obama, on retrouve la prolifération nucléaire et la crainte d’une pandémie mondiale à côté du changement climatique. Sur cette question justement, il regrette la passivité de son pays. Revenant sur les accords de la COP21 qui s’est tenue en France en 2015, il reconnaît pince-sans-rire l’absence provisoire du leadership américain sur la question.
Une fois de plus, il égratigne Trump sans le nommer. Mais en bon orateur, il rebondit sur le fait que malgré tout, les villes américaines évoluaient sur la question et que de belles choses en sortiront.