Dans plusieurs grandes villes françaises, des vélos en location sont accessibles au moyen d’une application sur Smartphone. Ils ne nécessitent plus de bornes, mais pourraient rapidement poser problème.
De nouveaux vélos en libre-service
La location de bicyclette en ville s’illustre le plus souvent par les vélibs. Aujourd’hui, à côté des stations, on trouve de nouveaux vélos accessibles encore plus facilement. Ces derniers ne nécessitent pas de bornes, et peuvent donc se trouver et se déposer à peu près partout. Et se déposer à peu près partout. Une caractéristique pratique pour beaucoup, qui jusque-là peinaient à trouver des emplacements libres dans les stations.
À Paris, on compte déjà près de 5 000 vélos de ce nouveau genre. Ils sont accessibles par le biais d’une application sur smartphone. Pour débloquer le vélo, il suffit de scanner deux codes présents à l’avant et à l’arrière de ce dernier. Ensuite, la demi-heure de vélo est facturée 50 centimes d’euros. Ces bicyclettes viennent donc concurrencer directement les vélibs déjà installés dans les grandes villes, qui sont souvent moins pratiques à utiliser.
Une offre bientôt supérieure à la demande
Ce nouveau marché attire les entreprises et les investisseurs. Néanmoins, comme le stipule Alban Sayag, directeur général d’oBike France, il n’y a rien de bon à avoir plus d’offres que de demande. Il faut parvenir, pour chacune de ces entreprises, à rentabiliser les parcs de vélos et donc, les investissements. Selon elles, le marché devrait se réguler de lui-même.
Les opérateurs des traditionnels vélibs, pour ne pas être éjectés de ce marché en plein essor, ont apporté une réponse au problème des stations pleines. Les utilisateurs peuvent désormais accrocher les vélos les uns avec les autres, dès lors qu’une station ne dispose plus de places libres.
Enfin, les municipalités craignent que ces vélos que l’on peut déposer partout envahissent les rues et les trottoirs. En Chine, ce phénomène est devenu un véritable problème. De ce fait, la municipalité de Paris souhaite instaurer une charte de bonne conduite. De plus, elle compte profiter de cette nouvelle tendance en instaurant une redevance et ainsi, taxer directement les opérateurs.