Le Plan Cimat Air Énergie Territorial est présenté au Conseil de Paris ce lundi 20 novembre. Il a pour objectif d’orienter la ville vers une forme de mobilité axée sur les véhicules propres.
Un plan présenté par le Conseil de Paris
Le Plan Climat Air Énergie Territorial est présenté ce lundi 20 novembre aux élus par le Conseil de Paris. Son principal objectif est de parvenir à atteindre 100 % d’énergies renouvelables dans la capitale française pour 2050. Célia Blauel, l’adjointe à la maire de Paris chargée de l’environnement, du développement durable et de l’eau, explique que la municipalité souhaite apporter des solutions pour lutter à la fois contre la pollution de l’air ainsi que contre le dérèglement climatique.
Ce plan propose pas moins de 500 mesures pour y parvenir. Parmi elles, on retrouve la fin de l’accès à la ville pour les véhicules essence en 2030. Récemment, la fermeture des voies sur berge avait suscité notamment la fronde de certains élus, mais surtout des automobilistes.
Une tendance qui s’étend à toutes les capitales des pays européens
Selon ses propos, Célia Blauel affirme que cela n’est pas la fin de tous les véhicules, mais que ce le sera bien pour les véhicules individuels polluants. Il s’agit donc de mesures indispensables pour acquérir une mobilité orientée davantage vers des véhicules propres ainsi que sur les transports en commun, les vélos et les voitures partagées. D’après l’adjointe, cela n’a rien d’exclusif à la France puisque cette tendance s’observe dans toutes les capitales d’Europe.
Selon la tendance, en 2030 il devrait y avoir plus de vélos que de voitures dans la ville de Paris. Cependant, pour le moment, un déplacement sur six dans la ville est alloué à un total de 600 000 véhicules. Célia Blauel ajoute que cette tendance est très lourde. La municipalité espère que l’État introduira une contribution carbone à sa mesure ainsi qu’une taxe pour les poids lourds afin de financer les transports en commun.