Les chercheurs ont découvert les restes d’une forêt de 260 millions d’années en Antarctique. Ce continent aujourd’hui glacial, ne l’a apparemment pas toujours été. Cette découverte permettra indéniablement de nous éclairer sur les évolutions de notre planète. Erik Gulbranson et John Isbell sont les géologues américains à l’origine de cette découverte.
Une découverte qui éclaire sur l’évolution de notre continent
La forêt date de 260 millions d’années, quand les dinosaures n’avaient pas encore fait leur apparition. C’était alors l’époque du Gondwana qui n’avait pas encore subi d’éclatement. Cette trouvaille porte plus précisément sur 13 morceaux d’arbres fossilisés que les 2 géologues ont ramenés de leur expédition.
La stupéfaction est de mise tant l’Antarctique est connu par tous pour être un lieu glacial, inhospitalier et incompatible avec toute possibilité de verdure. Mais cela n’a pas toujours été le cas. L’antarctique était jadis, entre – 299 à – 251 millions d’années, une zone moins rude avec un climat chaud et humide.
À cette époque, une forêt pouvait y être envisageable, même si cette végétation était bien différente de la nôtre aujourd’hui. Il s’agissait alors d’une verdure vigoureuse, compatible avec un climat qui pouvait être un peu rêche. C’est finalement le cataclysme survenu avant le Trias qui a complètement détruit cette forêt et profondément modifié le climat.
Le début d’une série de découvertes ?
Les deux chercheurs n’ont pas encore fini d’analyser les fragments découverts qu’ils promettent déjà un prochain voyage en Antarctique. Ils doivent sans doute être poussés par le goût de la découverte de la vérité sur notre environnement et sur nous-mêmes. Ils veulent en savoir plus sur la dévastation totale et absolue survenue à la fin du Permien.
Il s’agira de creuser davantage l’hypothèse des volcans sibériens qui auraient détruit le climat de l’Antarctique en émettant du gaz à effet de serre. La prochaine expédition est prévue pour janvier 2018.