Initialement, Stephen Hawking pensait que la Terre serait inhabitable d’ici 1 000 ans. Son pronostic s’assombrit, puisqu’il le ramène maintenant à 600 ans.
Un pronostic qui résulte d’un calcul scientifique
Les éléments pris en compte dans le calcul de Stephen Hawking sont notamment l’accroissement de la population et des besoins énergétiques et industriels qui y sont liés. Selon lui, les conditions de la Terre seront similaires à celles de Vénus dans cinq cents ans. Sa surface devrait atteindre des températures de 250 °C avec en prime, de l’acide sulfurique.
Le scientifique ne cesse de répéter, et ce depuis des années, que l’être humain est gravement menacé. Jusqu’ici, il prédisait la fin de l’humanité dans 1 000 ans. Chiffre revu sérieusement à la baisse puisque ses prédictions parlent désormais de 600 ans. Passé ce délai, la vie serait tout bonnement impossible sur Terre.
Une véritable catastrophe prédite par le scientifique
Stephen Hawking pense qu’en 2100, nous serons 16,5 milliards d’êtres humains. Ce chiffre, qui ne cessera plus d’augmenter exercera une pression sans précédent sur les ressources de la planète et avec cela, la pollution atteindra des sommets inimaginables. Le réchauffement climatique devrait donc continuer d’accélérer et la surface de la Terre atteindra à terme des températures de l’ordre de 250 °C ainsi que des pluies d’acide sulfurique.
La déclaration faite au Tencent Web Summit de Pékin n’augure donc rien de bon pour notre avenir. Le scientifique a profité de l’occasion pour dénoncer la décision de Donald Trump, qui vise à sortir de l’Accord de Paris.
Une seule issue possible : la conquête de l’espace
Pour Stephen Hawking, la seule solution qui s’offre à l’Homme est de coloniser une autre planète. Mars serait une cible potentielle, à moins de trouver une exoplanète habitable suffisamment proche pour que l’être humain puisse y migrer. Le scientifique est d’ailleurs cofondateur du projet Breakthrough Starshot lancé en 2016. Celui-ci consiste à envoyer des milliers de sondes d’un gramme dans l’espace étant équipé de voiles solaires. Ces sondes devraient atteindre 20 % de la vitesse de la lumière si elles sont alliées à un système de production laser depuis la planète.
Le but est d’obtenir les images d’exoplanètes proches dans 40 ou 50 ans. Pour l’instant, de nombreuses contraintes techniques sont encore à résoudre.