En fin septembre, plusieurs pays européens ont détecté du ruthénium 160 dans l’atmosphère qui est un puissant radioactif très dangereux pour l’être humain. Selon les enquêtes qui ont été faites, cet élément perturbateur aurait pour origine la zone géographique aux abords de la Russie. Mais rien ne permet de le confirmer.
L’origine un peu floue de la contamination
Tout le monde se demande quelle est l’origine de cet accident nucléaire qui a fait trembler l’Europe et plus précisément 14 pays pendant près d’un mois. Les experts de chacun de ces pays ont noté une activité radioactive contraire à la normale et ont alerté l’Agence Internationale de l’Énergie Atomique (AIEA) afin de faire la lumière sur cette forte contamination au ruthénium 106.
Il s’agit d’un radionucléide artificiel dont l’émission se situe entre 100 et 300 térabecquerels. L’origine de cette contamination a d’abord été située aux abords de l’Oural et de la Volga. Mais la Russie et le Kazakhstan ont tous les deux décliné leur responsabilité.
À ce jour, le mystère reste entier et l’AIEA ainsi que les agences nationales continuent de faire des essais afin de découvrir ce qui s’est passé et où exactement.
Le danger désormais écarté
Surveillée de près, cette contamination a été de moins en moins ressentie au cours de ce mois d’octobre. Le danger est donc écarté. Selon l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire français, les traces de ruthénium dans l’air sont de plus en plus faibles.
D’ailleurs, les pays comme la Suisse, la Norvège, l’Autriche et la France n’ont été contaminés qu’à très faibles doses ne pouvant en aucun cas constituer un danger pour l’humain. C’est en Roumanie que la contamination a été la plus forte et à cause de la forte toxicité du ruthénium, les tests sont toujours en cours. Les experts surveillent de près les aliments sensibles à la contamination.