Démocratiser la voiture électrique dans les pays producteurs pétroliers
Installer la voiture électrique dans les plus grands pays pétroliers constitue un gros défi de ces prochaines années. Air liquide, principal fournisseur de dihydrogène sur le marché, a inauguré sa première station à hydrogène à Dubaï, aux Émirats arabes unis. Ce partenariat avec Al-Futtaim Motors, distributeur de la marque Toyota dans le pays, a pour objectif de démocratiser la voiture électrique dans cette région du globe. Les Émirats arabes unis souhaitent mettre en place, au moyen de la Vision 2021, une mobilité plus durable et propre dans le pays. Ainsi, la station est spécialement adaptée aux conditions climatiques particulières de la région et possède les dernières technologies de pointe.
L’hydrogène face aux classiques batteries électriques
L’hydrogène possède quelques avantages non-négligeables par rapport à sa concurrente sur le marché de la voiture électrique. Bien que majoritairement présentes sur le secteur, les batteries sont beaucoup moins performantes. L’autonomie et la durée de rechargement constituent les principaux défis sur ce marché. Aujourd’hui, une voiture électrique à l’hydrogène peut parcourir 500 kilomètres avec un temps de recharge de 5 minutes environ. Cependant, les inconvénients sont également de taille. La durée de vie d’une pile à combustible excède rarement les 150 000 kilomètres. De plus, elle nécessite une température de fonctionnement comprise entre 0 et 90° Celsius. De part la complexité de l’ingénierie comprise dans une voiture électrique à hydrogène, leur prix pèse également lourds dans la balance. Une Toyota Mirai coûte près de 80 000 euros à l’achat.
Apporter une réponse en matière de développement durable
Les réseaux de rechargement d’Air Liquide se déploient très rapidement dans le monde. De même, certains pays voient leurs ventes de véhicules électriques évoluer et augmenter sensiblement chaque année. L’avenir du développement durable dépend en partie des solutions apportées en matière de transport dans les années à venir. À l’image de la Norvège qui souhaite créer la première autoroute de l’hydrogène, la voiture électrique à hydrogène peut constituer une solution pour le projet de Paris visant à mettre un terme aux voitures essences et diesel d’ici 2030.