Face à l’accroissement de l’empreinte carbone de la conduite automobile, les marques et groupes de constructeurs tablent sur des solutions à long terme. Celle-ci vise à remplacer le carburant utilisé par les véhicules par de l’électricité et les chauffeurs par des ordinateurs. Si l’américain Tesla est pionnier dans le domaine et dispose déjà dans son parc de véhicules autonomes à forte autonomie, de façon plus modeste du point de vue du tarif mais plus morale du point de vue écologique, en Belgique des bus urbains de transport en commun autonomes (sans chauffeur) sont à l’essai.
Sans chauffeur, mais un bus toujours aussi sécurisé
Tout petit, mignon, ne disposant que 6 places assises et autant de places debout, le mini-bus Easy Mile séduit par son apparat plutôt simple et suffisamment évocateur de sécurité.
Essayé sur le circuit de Peugeot à Malmedy, le bus Easy Mile est tout en rondeur. Électrique, le mini-bus ne comporte aucun chauffeur. Déplacements, parcours programmé, sécurité, tout y est géré par ordinateur, relié au système de conduite autonome du fabricant Ligier, via une connexion 5G.
Assez sécurisé, il suffit qu’un piéton pour que le bus s’arrête net, et redémarre aussitôt. La première du bus fut réalisée sous la coordination d’une illustre personnalité le Ministre de la Mobilité.
L’avenir de la mobilité
En effet, la réelle plus-value de ce type de véhicule, outre l’aspect gadget, c’est surtout l’aspect écologique. En effet, ces bus électriques autonomes sont appelés à remplacer les bus de transport en commun actuellement en circulation.
Le fait déjà qu’ils consomment de l’électricité en lieu et place du carburant participe à l’amélioration de l’image de la conduite automobile.
De plus dans la conduite autonome rationalise l’information relative à l’état de la route. De surcroit le contrôle tacite de l’ordinateur apporte un plus sur le plan sécuritaire. Puisque ces véhicules sont enclins à faire moins d’accidents.
Et les emplois dans tout ça ?
Selon Franços Bellot, Ministre belge de la Mobilité, l’emploi n’aura pas à souffrir de l’avènement de bus de transport en commun comme l’Easy Mile, puisque ces derniers doivent être conceptualisés, fabriqués et entretenus.
Toutefois, il botte en touche lorsqu’il est question de donner des pistes éventuelles de réflexion sur le sort des conducteurs. En effet, il se réfère aux exemples parisiens et lyonnais des bus et rames de trains quasi autonomes, en rappelant que ces derniers embarquent toujours au-moins un agent de la circulation pour pallier à tout problème et pour une question d’assurance.
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