Dans l’univers des animaux de compagnie, certains félins sont renommés pour leur longévité impressionnante, notamment certaines races de chats domestiques. Un article récent jetant un œil sur l’espérance de vie des différentes races de chats a révélé des détails fascinants.
Recherches récentes sur l’espérance de vie des chats
Des pathobiologistes du Royal Veterinary College au Royaume-Uni et de l’université nationale Chung Hsing à Taïwan ont récemment mené une étude approfondie pour approcher la question de la longévité chez les chats domestiques. Leurs résultats présentent les espérances de vie pour environ 8 000 races de chats domestiques, des chiffres à la fois intrigants et instructifs.
Selon leurs résultats, l’espérance de vie générale des chats britanniques est de 11,74 ans, avec une moyenne de 16 mois de plus pour les femelles que pour les mâles. Et bien que cela puisse sembler une tranche de vie considérable pour nos précieux compagnons à quatre pattes, certains individus et races outrepassent largement ces estimations, grâce à leur génétique et à des soins appropriés.
La belle longévité de la race burmese
L’étude a souligné une race en particulier : la race burmese, reconnue pour son espérance de vie impressionnante. Ces élégants chats à poil court, originaires de Thaïlande, ont une espérance de vie moyenne de 14,42 ans.
Il convient de noter que la race sacrée de Birmanie, souvent confondue avec les burmeses, jouit également d’une longue espérance de vie, malgré la différence de leur origine et de leur apparence. Ces chats thaïlandais robustes et sains font preuve d’une endurance étonnante, qui est sûrement l’un des nombreux facteurs qui leur permettent de vivre une vie longue et épanouissante.
L’impact de la sélection sur la longévité des races
L’étude révèle également que la sélection génétique pour créer de nouvelles races peut avoir des conséquences préjudiciables pour l’espérance de vie de ces races. Prenez par exemple les sphinx, des chats sans poils originaires du Canada. Ces félins particuliers, élevés spécifiquement pour être hypoallergéniques, ont une espérance de vie stochasticement plus courte, d’environ 6,68 ans.
Cette sélection génétique peut donner naissance à des chats présentant un risque accru de maladies, dont beaucoup peuvent entraîner une mort prématurée. Donc, bien que ces races créées sélectivement puissent offrir certains avantages aux propriétaires de chats, comme dans le cas des sphynx et des personnes allergiques, ces avantages sont souvent contrebalancés par des problèmes de santé qui nuisent à leur espérance de vie.
Alors oui, certains chats ont gravi les échelons pour vivre au-dessus de la moyenne grâce à leur génétique et à leur race. Mais ces exceptions de longévité soulignent également l’importance de comprendre la génétique et l’impact de la sélection sur notre choix de compagnon félin. Au bout du compte, quelle valeur accordez-vous à la longévité de votre compagnon félin ?
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