Dans un univers complexe bousculant durablement son équilibre naturel, l’industrie de la pêche subit des déchirements autour du Dispositif de Concentration de Poissons (DCP). Examinons cette bataille autour d’une technique industrieuse qui semble compromettre une vénérable tradition de pêche à la canne aux Maldives.
DCP et pêche traditionnelle – une comparaison tendue
En prélude à l’assemblée programmée de la Commission des Thons de l’Océan Indien, l’impact des DCP sur la pêche traditionnelle trouvent un écho dans une analyse comparative publiée par l’ONG Bloom. Ces DCP, mis en lumière dans l’industrie de la pêche au thon, concentrent aujourd’hui l’attention du public bien que les consommateurs ne soient pas pleinement conscients de leur existence ou de leur fonctionnement.
https://www.youtube.com/watch?v=eiYaP-ewuXE&pp=ygUnRGlzcG9zaXRpZiBkZSBDb25jZW50cmF0aW9uIGRlIFBvaXNzb25z
Au cœur de la bataille des DCP
Le lobbying a atteint son apogée dans la capitale thaïlandaise, Bangkok avant la réunion imminente, où les forces opposées des DCP et de leurs défenseurs se dressent. Bloom a établi un rapport détaillé, révélant les conséquences néfastes des DCP par rapport aux méthodes traditionnelles de pêche à la canne, pratiquées par les pêcheurs maldiviens.
Un tour d’horizon des DCP et leur impact
Les DCP sont généralement constitués de vieux filets, de bambous, de morceaux de plastique, de bois et de tubes de métal, assemblés dans un style un peu bricolé pour créer ce qui ressemble à un radeau, avec une corde de plusieurs dizaines de mètres de long. L’élément crucial de ces DCP est leur équipement électronique, pourvu d’un panneau solaire, d’un sondeur et d’une balise GPS. Ceci permet aux marins de localiser le DCP, d’estimer le nombre de poissons qui se rassemblent naturellement et enfin de lancer leur filet, capturant ainsi une abondance de poissons – une manœuvre garantie pour nettoyer les eaux sous le DCP lorsqu’une grande quantité de poissons est présente.
Les participants à la 28e assemblée de la CTOI
L’événement rassemblera vingt-neuf membres de la Commission des Thons de l’Océan Indien, qui aura lieu du 13 au 17 mai. Parmi ces membres figurent l’Union Européenne et la France, qui joue un rôle important grâce à l’île de la Réunion et à la présence active de ses navires thoniers dans cette région du monde.
La question de la durabilité de la pêche dans le contexte des DCP sera une fois de plus au centre des préoccupations, alimentant des débats houleux parmi les professionnels de la pêche au thon.
La préservation de cette richesse maritime
L’enjeu majeur est de déterminer comment gérer durablement l’exploitation de ces grands poissons migrateurs qui parcourent les vastes étendues de l’océan Indien. La question est d’autant plus pertinente face à l’impact de plus en plus marqué des DCP sur la pêche traditionnelle.
Ce défi de la gestion durable de la pêche au thon devrait-il nous amener à reconsidérer les méthodes de pêche modernes au profit de traditions séculaires ?
Ça vous a plu ? 4.5/5 (26)