C’est une grande première dans l’histoire des peuples indigènes. En effet, les organisations représentant ces populations ont obtenu un droit de vote cette année au congrès mondial pour la nature qui se déroule à Marseille. Les peuples autochtones ont officiellement fait une demande et revendiquent la protection de l’Amazonie.
Une première historique
Les peuples autochtones n’avaient pas la parole jusqu’à présent. Mais maintenant, ils ont demandé au congrès mondial de la nature de se prononcer sur la protection de l’Amazonie d’ici 2025. Les représentants de ces populations sont en effet présents au congrès de l’Union Internationale de conservation de la nature qui se tient actuellement à Marseille dans le sud de la France.
Les représentants du peuple indigène réclament un plan d’action global. Le but est de mettre fin à la déforestation et à l’extraction minière pour protéger l’Amazonie. Ils rappellent que cette forêt est vitale pour l’équilibre biologique de notre Planète. On parle notamment d’une action de stockage du CO2. Or, dans cette partie du monde, la situation est tout simplement catastrophique.
Une urgence pour la Planète
Malheureusement, l’inaction est le maître mot de la communauté internationale dans cette région du monde. Il faut savoir que chaque année, l’Amazonie perd plus de 10 000 kilomètres carrés. Voilà pourquoi le peuple indigène a déposé cette motion par une procédure d’urgence spéciale.
Le congrès mondial de l’UICN rassemble les États, les agences gouvernementales, les ONG internationales, mais également des agences de développement économique, des entreprises, et des représentants de population. Même si les motions votées n’ont pas de valeur contraignante, elles ont une valeur symbolique et font référence dans le monde de la protection de la nature. Espérons donc que le peuple indigène réussira à se faire entendre.