Maladie qui fait des ravages depuis le 16ème siècle, la dépression possède jusqu’aujourd’hui sa part de mystère qui rend son diagnostic relativement complexe pour les praticiens non aguerris. La science avance et facilite fort heureusement la tâche des médecins, et une équipe de chercheurs vient d’annoncer un test sanguin, qui à lui seul, suffirait à diagnostiquer la dépression. Une première mondiale qui rendra le diagnostic plus aisé, et le traitement plus optimal.
Une prise en charge ringarde
Selon une étude, les moyens de prise en charge et même di diagnostic de la dépression datent du 19èmesiècle. Une hérésie pour l’une des disciplines pionnières à l’époque des lumières. Et la crise sanitaire mondiale a accentué le phénomène, tant la pandémie à COVID-19 a amplifié la population de patients atteints de dépression.
Parue dans le journal en 2017, une étude explique que des résultats sanguins pourraient faciliter la détection de la dépression. Mais, de plus, ce même test aiderait à adapter le traitement en fonction des malades.
Pour en arriver à ces conclusions, une équipe de chercheurs a remarqué que l’état dépressif laissait des traces biologiques dans l’organisme. Et plus particulièrement dans le sang, par l’expression de certaines protéines, dont la CRP. Il s’agit également d’un marqueur utilisé pour avérer la suspicion d’une infection ou d’un processus inflammatoire dans le corps. Ils espèrent donc se servir de ces traces pour mieux soigner les malades.
Une meilleure prise en charge
Dans le même ordre d’idées, la prise en charge de la dépression a évolué avec ces nouvelles méthodes diagnostic. Les patients diagnostiqués positifs se voient désormais prescrits du bupropion, qui inhibe la recapture de la sérotonine, la noradrénaline et la dopamine, ainsi que de l’escitalopram, qui est un neuromédiateur qui équilibre la production de sérotonine.