Alors que la pratique avait été démocratisée par des automobilistes désireux de prévenir via des applications d’aide à la conduite les positions des unités de contrôle de vitesse, un décret paru en avril dernier rend désormais l’affichage des zones de contrôle de vitesse dans les assistants d’aide à la conduite illégal. Une belle page se tourne pour Waze et compagnie, qui auront aidé pas mal de personnes à éviter des amendes et contraventions.
Qu’est-ce que cela change concrètement ?
Dans les faits, pas grand-chose pour les automobilistes. Cependant, les applications telles que Coyote, Waze et TomTom ne pourront plus afficher aussi bien sur smartphone que via le système d’infotainment du véhicule les contrôles routiers.
Ces contrôles routiers concernent en général les dépistages d’alcoolémie, les contrôles d’identité etc. En revanche pas encore moyen pour le gouvernement d’interdire la diffusion de ces informations sur les réseaux sociaux.
Toutefois, il est à noter que cette mesure ne concerne pas les anciennes routes nationales devenues départementales et les autoroutes, dans les circonstances suivantes :
- Zones d’accidents
- Conditions météorologiques exceptionnelles
- Présence d’obstacles sur la chaussée
Pour rappel, c’est depuis 2011 que Coyote et TomTom étaient déjà interpellés par les pouvoirs publics, qui leur interdisait (sans fondement juridique clair à l’époque) d’afficher dans leurs cartes les contrôles routiers. Désormais donc, c’est chose faite et aucune application d’assistance à la conduite ne pourra y déroger.