Une nouvelle épidémie d’Ebola s’est déclarée en Afrique de l’Ouest. Alors que les scientifiques cherchent à savoir d’où vient la souche qui en est à l’origine, des théories poussent à croire que le virus peut perdurer dans le corps humain plus de 5 ans.
Un virus à l’origine encore inconnue
La nouvelle souche d’Ebola est toujours d’origine non identifiée. Cependant, différentes théories se bousculent dans les couloirs des événements scientifiques. Notamment la transmission sexuelle, ou le fait que le virus perdure dans le corps plusieurs années après la guérison, et peut se réactiver suite à une mutation.
En effet, cette nouvelle épidémie serait partie d’un personnel de santé, dont le virus était resté dans l’organisme depuis la dernière épidémie de 2016. Il se serait ensuite propagé par transmission sexuelle chez un patient qui a été à l’origine de l’épidémie actuelle.
L’autre théorie stipule qu’une infirmière aurait contracté Ebola en 2016 en soignant sa mère malade. Puis le virus serait resté actif dans son organisme. Et se serait muté récemment puis se propagea par contacts avec d’autres personnes de son entourage. L’infirmière serait décédée en janvier dernier mais avait déjà transmis le virus.
Ce qui confirme lé théorie selon laquelle le virus Ebola peut survivre plus de 5 ans dans le corps d’une personne infectée pour se muer suite à une mutation génétique, en une souche nouvelle. Selon les chercheurs, cette possibilité « ouvre de nouveaux défis pour les survivants, les familles et leurs communautés, mais aussi pour le système de santé qui doit créer des moyens de travaillera avec les communautés, les survivants connus et inconnus, sans créer davantage de stigmatisation ».
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