La pêche… c’est un sujet très difficile à aborder et pourtant ô combien important voire essentiel quand on parle de sauvegarde de l’environnement. De nombreux objectifs concernant la pêche durable en France ont été fixés. Et justement, ce vendredi, l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (Ifremer) a publié son rapport annuel, qui est plutôt encourageant.
La pêche durable en France
Les inquiétudes concernant la pêche durable en France perdurent. En effet, selon de nombreuses associations, les étapes à franchir sont nombreuses et les avancées bien trop lentes. Pourtant, quand on lit le rapport de l’Ifremer, on a l’impression que les choses avancent dans le bon sens. En effet, on a eu vent de chiffres plutôt optimistes.
On apprend ainsi qu’en 2019, 60 % des volumes de poissons débarqués par les navires français proviennent de populations exploitées durablement. Il faut savoir qu’il y a vingt ans, on parlait de… 15 %. Autant dire que la progression est tout de même impressionnante. Pourtant, il semble que ce ne soit pas encore suffisant pour imaginer un avenir écologique stable, du moins en France.
Des disparités importantes
Il semblerait en effet que sur ces 60 %, 47 % proviennent de populations de poissons qui ne sont pas en danger. Donc malheureusement, les efforts ne ciblent pas suffisamment les espèces qui sont réellement menacées. En outre, toutes les zones géographiques ne sont pas sur le même pied d’égalité…
On constate ainsi que le pourtour méditerranéen ne fait pas assez d’effort pour que la transition vers une pêche durable soit effective. Les ressources halieutiques dans le bassin méditerranéen sont en mauvaise posture, et nous parlons notamment du thon rouge dont la population ne cesse diminuer malgré les alertes des associations. Le bilan est donc en demi-teinte, et les efforts doivent être poursuivis.