Et si l’hydrogène était le vrai futur des transports ? Tout porte à croire que l’on s’achemine tout doucement, petit à petit, vers cette réalité. Tandis que le marché automobile boude encore l’hydrogène, l’aéronautique s’y intéresse de plus en plus au point de pousser Airbus, l’avionneur européen, à développer plusieurs modèles prototypes d’avions propulsés par cette molécule présente en quantités XXL sur Terre.

Airbus à la croisée des chemins

Puisqu’un monde pollué n’est plus à l’ordre du jour, les constructeurs aéronautiques se ruent désormais vers les sources de propulsions non polluantes, non thermiques. Notamment électrique et hydrogène.

Cette réalité est encore plus vraie pour Airbus, l’avionneur européen, qui depuis septembre dernier fait beaucoup de bruit dans ce sens. Ce dernier ne cesse de pondre des concepts d’un réalisme saisissant, d’avions propulsés tantôt à l’électrique, tantôt à l’hydrogène.
Le dernier en date l’est à l’hydrogène, et est bien parti pour devenir d’ici 2030 le premier avion à propulsion 100 % zéro émission. Soit à hydrogène.

L’avion à hydrogène d’Airbus

Alors encore en phase de développement, l’avion à hydrogène du géant Airbus bénéficie déjà de 3 concepts. L’un à hélices destiné aux trajets régionaux et interurbains, l’autre à ailes plus conventionnelles, et le dernier en date, dont il est question dans cet article à n à « ailes mixtes ».

Un avion à turbine et à hydrogène – Crédits photo : Airbus

L’avion à hydrogène doté de nacelles d’Airbus

Ce concept est doté d’hélices sur chaque aile. Cependant, chaque aile en dehors d’accueillir des hélices, devrait également accueillir 3 nacelles autonomes.

L’avenir de l’aviation selon Airbus – Crédits photo : Airbus

Celles-ci abriteront les hélices et des piles à combustible, l’hydrogène liquide et les dispositifs nécessaires à la propulsion.

L’avitaillement plus rapide

Aucun aéroport ne dispose à ce jour d’unités de stockage ou d’approvisionnement en hydrogène. Du coup, l’idée des nacelles autonomes et démontables permettra de raccourcir le temps d’avitaillement.

Ces nacelles seront préchargées d’hydrogène au sol, et une fois un avion sur le tarmac, il suffira de remplacer ses nacelles vides par celles pleines d’hydrogène.

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