Alors que le coronavirus continue de tuer et que le pays sort d’un confinement nouveau, on constate que quelques textes de loi ont été modifiés afin justement de faciliter la mobilité des particuliers détenteurs de scooters et motos zéro émission. En effet, ces engins peuvent désormais emprunter les voies destinées aux bus et taxis. Une petite révolution qui sera saluée par nombre d’utilisateurs de ces engins.
Un décret signé le 18 novembre
Alors que le pays était encore en plein dans son confinement acte II, le 18 novembre dernier quelques décrets ont notamment été signés par le président de la République, Emmanuel Macron, visant à faciliter les déplacements des flux de personnes roulant en scooters et motos électriques.
Cette mesure vient en effet renforcer le dispositif interdisant la circulation des véhicules supérieurs aux Crit’Air 2 dans les grandes villes. Notamment Paris, Lyon, Bordeaux, Marseille et Toulouse ou Lille. Pour ne citer que ces villes.
Cette nouvelle mesure profitera d’abord dans un premier temps aux entreprises proposant des scooters et motos électriques en libre-service. Ce qui signifie qu’il faudra redoubler de vigilance en ville, puisque ces voies sont également partagées par les bus et taxis.
Que dit concrètement le décret
En effet, le décret 2020-1412 édité et publié au Journal Officiel le 18 novembre dernier autorise les deux-roues, trois-roues et quadricycles électriques à rouler sur les voies réservées aux bus et taxis.
Cette mesure emboîte le pas à une déjà promulguée par Barbara Pompili, ministre de la transition écologique et Jean-Baptiste Djebbari, ministre délégué aux transports réglementant la circulation des véhicules Crit’Air 3, 4 et 5 dans 500 villes de France.
Attention tout de même
La grosse problématique est désormais liée à la sécurité des usagers de scooters et motos qui emprunteront ces voies réservées. En effet, les angles morts devront à tout prix être surveillés pour éviter des drames.