Si les politiques nationales de développement durable et de réduction de la pollution en France peinent à prendre un réel envol, de manière locale les villes et agglomérations se mobilisent pour prendre des mesures en vue d’améliorer la qualité de vie de leurs citoyens. Notamment à Lyon, où il est notamment question de l’interdiction des voitures diesel d’ici 2026. Une décision qui est à saluer et à resaluer !
Le diesel désormais indésirable
Après le dieselgate de l’allemand Volkswagen, de nombreux pays ont revu leur politique liée à l’usage du diesel.
Notamment sur le Vieux Continent où jusqu’à lors, ce carburant plus écologique s’est finalement révélé être une plaie pour la planète.
En effet, tout comme en France (dans certaines villes du moins), nos voisins rechignent de plus en plus à permettre la commercialisation de véhicules diesel.
Ceux-ci sont en général rebrandé avec l’appellation hybride. Garante d’une faible proportion d’émission de gaz à effet de serre associée à un mode électrique léger qui permet d’effectuer quelques kilomètres sans polluer ou presque.
Lyon dit stop au diesel
La métropole de Lyon est en passe d’adopter une décision qui devrait à terme permettre d’en faire l’un des exemples en matière de pollution et de gestion des gaz à effet de serre.
En effet, la métropole lyonnaise entend interdire d’ici 2026 les véhicules diesel. « Notre objectif est qu’à terme le parc automobile soit à la fois réduit et dépollué » déclarait Bruno Bernard, président écologiste de la métropole lyonnaise.
Cet agenda entre dans le cadre de la création d’une Zone à Faibles Emissions (ZFE) dans la métropole de Lyon. Les communes nouvelles de Villeurbanne, Caluire-et-Cuire, Vénissieux et Bron y seront intégrées.
Ainsi, à terme seuls les véhicules portant des vignettes Crit’Air 0 et 1 seront autorisée d’ici 2026 à circuler dans la ZFE. Ce projet devrait être soumis à votation en mars 2021.