Dans un monde sans cesse mutant et en proie à une crise économique dont peine à se défaire l’humanité, la capitale française fait à nouveau partie des villes les plus chères du monde, et où les populations disposent de plus faible pouvoir d’achat, sur la planète. Un constat alarmant qui pousse à s’interroger sur un certain nombre de choses. Que dit réellement le rapport ? On revient sur ses conclusions.
Paris à nouveau dans le rouge
Tout comme Zurich ou Hong Kong, Paris rejoint le cercle très fermé des villes du monde les plus chères où vivre. La ville Lumière a ainsi pris la place de Singapour (ville) et même celle d’Osaka au Japon.
Un trio de tête de la honte, qui fait les choux gras de la presse depuis la publication d’un rapport et des conclusions d’une étude menée par le journal The Economist. En effet l’hebdomadaire britannique The Economist a pondu un rapport assez édifiant sur la qualité de vie et le pouvoir d’achat des Franciliens vivant à Paris. Et il n’est guère reluisant.
Comment expliquer ce classement ?
Dans son rapport The Economist rappelle justement que, l’évolution dans le classement de Paris et Zurich, est essentiellement due à une hausse de la valeur de l’euro, et du franc suisse, par rapport au dollar.
Ce qui explique et justifie le recul dans le classement de Singapour. Notamment une chute de la valeur de sa monnaie, sur fond de dépréciation de la demande suite à un exode des travailleurs étrangers.
Dans le reste du monde alors ?
Dans les faits, pas mal de grandes villes occidentales ont vu leur rang chuter dans le classement des plus chères du monde. Et c’est une bonne nouvelle notamment pour New York qui a perdu une place pour se retrouver septième, ex-aequo avec Genève.
Pour sa part, Los Angeles a reculé à la neuvième place, à égalité avec Copenhague.