Le géant italient de l’automobile Fiat a peut-être trouvé le souffle nouveau qui lui permettra de faire face à la concurrence et sortir la tête de l’eau. En effet, Fiat vient de lever le voile sur une petite pépite, quoique énième déclinaison de sa citadine 500. Il s’agit de la 500 3+1, la première voiture électrique de Fiat. Entre nostalgie et conquête de nouveaux marchés et clients, le baron italien de l’automobile grand public frappe un grand coup.
Fiat croit enfin à l’électrique
Tout comme ses paires de l’âge d’or de l’automobile, Fiat n’a pas réellement cru en la voiture électrique à ses débuts. En effet, tandis que Renault ou Hyundai lançaient des modèles électriques inédits il y a 4 ans à peine, Fiat se contentait de s’entêter dans le thermique.
Résultat des courses, c’est avec un grand retard que le géant transalpin de l’automobile débarque dans le marché des EVs. Avec en prime une énième déclinaison de la 500, sa mythique citadine qui a traversé quasiment deux siècles.
Fiat 500 3+1 : que de révolution sous le capot
Quand on a face à soi la 500 3+1 la première chose qui frappe à l’oeil est la disposition de ses portes. En effet, conscient d’avoir épuisé le stock de l’inspiration design de la 500, Fiat a préféré opter pour une petite révolution qui devient de plus en plus rare dans le marché auto : les portières antagonistes.
Il faut en effet oser regarder des véhicules plus cossus, notamment chez Rolls-Royce, pour espérer disposer de telles portières. Et le résultat est au rendez-vous. Toutefois c’est ailleurs que Fiat a peut-être réussi son pari : sur le plan mécanique.
En effet doté d’un moteur de 150 kW, la Fiat 500 3+1 proposera au conducteur et ses passagers une modeste autonomie d’à peine 320 km au maximum selon le cycle WLTP. De même que 5 niveaux de finitions : Action, Passion, Icône, Icône Plus et La Prima.