Tous les pans des transports sont touchés par la folie du renouvelable désormais. Il s’est produit comme un regain de conscience quant aux enjeux climatiques qui en plus d’être réels, sont surtout et avant tout pour notre bien. En effet, outre les voitures et avions ou drones solaires ou à hydrogène, c’est désormais le secteur maritime qui accueille l’une des plus grosses prouesses technologiques et énergétiques des 10 dernières années. Baptisé Oceanbird, ce bateau cargo est le premier du genre à être alimenté par des éoliennes.
L’Oceanbird, un bateau pas comme les autres
La compagnie Wallenius Marine développe depuis quelques années déjà l’avenir du transport maritime de marchandises.
Cet avenir pourrait bien s’appeler Oceanbird. Entendez oiseau océanique ou marin, en la langue de Molière. Mais derrière ce doux nom se cache un monstre technologique qui pourrait bien réinventer comment nos bateaux se déplacent dans les cours d’eau.
Selon Wallenius Marine qui a conçu la maquette et développe la version grandeur nature de l’Oceanbird, le bateau cargo (commercial) pourra traverser l’Atlantique en 12 jours seulement, avec 7 000 voitures (électriques sans doute) stockées à bord. Et ce grâce uniquement à des éoliennes.
Le cargo serait alimenté uniquement par la force du vent. Aucune énergie fossile ne serait utilisée à bord. Et cette énergie verte serait produite par des éoliennes disposées sur le pont du cargo.
Des éoliennes pour produire de l’électricité sur un bateau
L’Oceanbird embarque cinq grandes ailes télescopiques. Chacune faisant 80 mètres de haut. Ces ailes produiront de l’énergie en captant les rafales de vent. Qui entraîneront des turbines qui à leur tour produiront du courant électrique.
Un courant qui propulsera les puissants moteurs de l’Oceanbird à travers les saillies d’eau. Prévu pour 2024, ce type de cargo permettrait à un cargo d’économiser 2 500 tonnes de fioul. Et ainsi réduire de 90 % ses émissions de CO2.