Alors décriée de toutes parts du fait de son fort pouvoir de pollution, l’énergie nucléaire fut un temps l’une des sources de production d’électricité les plus prisées et répandues du globe. Du moins en Occident. Désormais fortement concurrencée par les énergies renouvelables, le nucléaire n’aura jamais été aussi impopulaire. Désormais d’après World Nuclear Industry Status Report 2020 les énergies solaires et éoliennes seraient même entrain de distancer le nucléaire, ces deux formes d’énergie verte gagnant toujours plus de terrain face à la fission nucléaire.
Le nombre de réacteurs nucléaires touche son plus bas historique
Les investissements dans l’énergie nucléaire se font de plus en plus rares, et ceci est lié au fait que, le vent tourne enfin pour le renouvelable. Un peu comme cela est le cas pour les voitures électriques. Longtemps boudées, elles bénéficient toujours plus de ventes et battent des records de croissance en Europe.
C’est également le cas pour les énergies vertes, que sont la géothermie, le solaire, l’éolien ou la biomasse.
Cependant, cette percée des énergies vertes est surtout corrélée à la baisse du nombre de réacteurs nucléaires en service. Et la fermeture accélérée des plus vieux d’entre eux. A l’heure actuelle 31 pays produisent de l’énergie grâce au nucléaire. La France est leader de ce domaine. Avec 56 réacteurs encore fonctionnels.
Cependant depuis 20 ans le parc nucléaire français s’amenuise. Partant de 94 en 1989 à 56 aujourd’hui.
Le solaire et l’éolien en pôle position
Les investissements dans le domaine des énergies vertes sont désormais conséquents. Et cela est surtout dû au fait qu’il est plus coûteux de produire de l’énergie avec du nucléaire qu’avec du solaire ou de l’éolien.
On note donc la prolifération de centrales solaires, de fermes éoliennes un peu partout dans le monde. Même dans des pays foncièrement pollueurs comme l’Australie, les Etats-Unis ou la Chine.