Sans doute l’une des marques les plus représentatives de l’âge d’or de l’automobile et de l’aristocratie britannique, Rolls Royce est une marque auto qui rime avec luxe, puissance, et tarifs hors de propos. Cependant, les quotas de pollution étant sans cesse revus à la baisse par les pouvoirs publics, tout comme ses concurrents la marque à l’Aphrodite ailée se doit de penser à l’avenir. Rolls Royce a annoncé entamer le développement de sa première voiture électrique. Pour l’heure, ni le nom, ni les détails sur ce modèle n’ont fuité.
Pas de demande, mais Rolls Royce y pense
Alors qu’en général les industriels suivent la tendance imprimée par les besoins et demandes de leurs consommateurs, Rolls Royce envisage de prendre le taureau par les cornes avant même que l’engouement de ses clients ne se dirige vers les voitures électriques.
En effet, de l’aveu même du patron de la marque anglaise, ses clients ne sont pas tellement emballés à l’idée d’une Rolls électrique.
« Il n’y a aucune demande des clients, mais nous avons besoin d’être en mesure de leur vendre une voiture si la loi leur interdit de conduire une voiture à moteur thermique dans une ville ».
Pourtant, avec des exemples parlants comme ceux de Tesla et ses Model, ou Hyundai et son Kona Electric, font foi de ce que l’avenir est bel et bien aux voitures à zéro émissions. Et pour cette première aventure électrique, Rolls Royce s’appuiera sur une berline déjà très connue, la Phantom.
Fini le V12, place à l’électrique
Rolls Royce a fait du moteur V12 sa signature. Sa marque de fabrique. Qui se reconnaît à son ronflement sur route, ou la puissance décuplée par un moteur quasiment sans faille et n’ayant pris aucune ride depuis son lancement.
Cependant, du fait même de la mouvance des concurrents qui passent tous ou presque à l’hybride et l’électrique Rolls compte développer un nouveau type de moteur électrique. Bien plus performant que ceux de la concurrence, selon le patron de la marque.