Voilà bientôt une année que le coronavirus a fait sa première victime en Chine, et à mesure que le temps passe son bilan s’alourdit dans le monde. On en est désormais à 1 million et quelques, de morts. Du coup l’urgence d’un vaccin ou d’une thérapie est déclarée et au fait de tous les laboratoires pharmaceutiques qui font la course à qui proposera la première dose homologuée.
Dans le cadre du développement de son vaccin, le français Sanofi et son partenaire britannique GSK ont entamé les tests d’un vaccin inédit sur des humains.
Le premier vaccin contre le COVID-19 testé sur des humains
Plusieurs laboratoires pharmaceutiques ont annoncé avoir réussi à mettre au point un vaccin contre le coronavirus. Seulement, tous se sont limités à des essais sur des souris et rats. Aucun n’est officiellement arrivé à la phase II du développement d’un vaccin, avec des tests en conditions réelles, sur l’Homme.
La Russie a pourtant annoncé avoir réalisé des tests sur les humains. Mais aucune donnée officielle n’a été publiée au sujet des résultats qui y ont été observés.
Du coup, Sanofi et GSK sont techniquement les premiers au monde à passer aux tests sur l’Homme, d’un vaccin tant attendu.
Quels tests, quelle valeur ?
Au total, Sanofi espère avec GSK recruter 440 volontaires saints qui essaieront le vaccin dans le cadre des premiers tests sur l’Homme.
Les tests seront conduits de façon aléatoire, en double aveugle avec contrôle placebo afin d’estimer efficacement et plus rapidement les résultats. Dans le détail Sanofi et GSK précisent que leur vaccin est basé sur une protéine recombinante qui est issue d’une technologie contre la grippe saisonnière.
Les commandes explosent
Alors même que le vaccin n’en est qu’à sa phase de tests sur l’Homme, l’Union Européenne aurait déjà commandé 300 millions de doses. Et le gouvernement britannique en a commandé 60 millions.