Réchauffement climatique oblige, nos villes sont de plus polluées, ce qui se fait ressentir au niveau de la violence du mercure en ces temps de canicule. Du coup, pour ne pas se déshydrater, il est important de boire beaucoup d’eau. Et possiblement de prendre de nombreux bains tout au long de la journée. Comment concilier du coup respect de l’environnement et bains publics ? Tous simplement au recyclage. C’est l’idée qu’a eu une start-up à Alençon. Celle-ci recycle en effet les bennes de chantiers en piscines d’appoint.
Un concept fou et nouveau
Des images publicitaires circulent sur la toile ces jours-ci où l’on aperçoit notamment des ouvriers se baigner dans des bennes de chantier, verre de margarita à la main. En fait c’est tout sauf un coup de pub anodin, puisqu’il s’agit du business de Sonocom, une start-up basée à Alençon.
En effet, Sonocom vient de lancer son concept qui fait fureur en ce moment. Une sorte de benne-piscine baptisée Splash Box. Pour rappel, ces bennes sont à la base destinées à accueillir et stocker les déchets dans les chantiers.
Mais en Australie ou aux Etats-Unis, le même concept est désormais employé pour les transformer en piscines d’appoint.
L’idée est de proposer une solution à tous ceux n’ayant pas les moyens de s’offrir une piscine à domicile, via une alternative peu onéreuse et éco-responsable. Splash Box est en effet un moyen de recycler les bennes de chantiers.
Comment ça marche ?
Longue de 3 mètres au maximum, la benne est désaffectée puis décontaminée. Après quoi elle reçoit des traitements sensés protéger contre la corrosion. Tout en protégeant ses futurs utilisateurs des produits contenus dans l’alliage métallique ayant permis sa confection.
Suite à quoi selon les besoins du client, la nouvelle piscine est disposée hors-sol ou enterrée. Pour rappel, les piscines Splash Box coûtent entre 10 000 et 25 000 euros. Beaucoup moins donc, qu’une piscine traditionnelle.