Tout comme la France, l’Italie ou l’Allemagne, la Grèce malgré son contexte économique assez délicat fait partie des nations qui souffrent énormément du phénomène de l’accroissement de la pollution et des particules fines dans ses grandes villes. Alors que sous d’autres cieux la conduite alternée est préconisée. Au même titre que des aides à l’acquisition d’un véhicule électrique, en Grèce c’est l’option radicale qui a été choisie. En effet, le centre-ville de sa capitale Athènes sera dès le 15 juin prochain, totalement interdit aux véhicules. Et on parle bien des véhicules au sens large.
La Grèce au bord de l’asphyxie
Pays méditerranéen, la Grèce fait partie des nations européennes touchées de plein fouet par toutes sortes de catastrophes. Economiques déjà avec son taux d’endettement qui frise les plafonds. Mais également écologique avec ses villes qui étouffent et sont littéralement au bord de l’asphyxie.
Et le COVID-19 n’a pas arrangé les choses. Dans la mesure où le pays a presque autant été touché que ses voisins italiens et suisses. En guise de réponse, et surtout au nom du climat et de notre couche d’ozone, le pays a décidé d’interdire la circulation des véhicules dans son quartier historique.
Pour en finir avec la pollution ou presque
En effet, la culture grecque prône le contact humain, la proximité. Soit tout ce que n’aime pas le COVID-19, qui s’immisce là où les humains sont un peu trop proches les uns des autres. Raison pour laquelle Athènes a décidé d’interdire la circulation des voitures dans son centre historique. Histoire justement de laisser place aux piétons. Et afin que ceux-ci respectent enfin les mesures de distanciation sociale.
Outre cet aspect sanitaire, c’est surtout l’aspect écologique qui est à prendre en considération dans la mesure où, quelques milliers de voitures en moins, cela fait logiquement pas mal de tonnes de dioxyde de carbone en moins dans la nature.