Il n’aura pas fallu attendre bien longtemps après le déconfinement pour voir les niveaux de pollution crever les plafonds à nouveau en Chine. En effet, le pays qui a entamé le premier le déconfinement de sa population a vu ses niveaux de pollution exploser les compteurs. Et battre de nouveaux records. Quelle en est l’implication dans les faits et le quotidien des populations ? C’est ce que nous allons découvrir ensemble.
Une machine économique au poids mort
Alors que la Chine travaille à relancer sa machine économique, le pays fait face à une vague inédite de spectaculaire rebond des niveaux de pollution dans ses principales métropoles. En tête desquelles se trouve Pékin.

C’est un comble dans la mesure où les niveaux de pollution sont cette année encore, plus élevés qu’à la même période l’année dernière. Pourtant tout semblait bien parti suite à la déclaration de la pandémie de COVID-19, qui n’aura pas eu que des conséquences néfastes pour le pays. Nous vous annoncions par exemple la diminution des niveaux de pollution des grandes villes. Information qui s’est confirmée plus tard grâce à des images satellites.
Dorénavant c’est le phénomène inverse qui se produit puisque les satellites justement, montre des villes polluées à n’en plus finir en Chine.
« Ces 30 derniers jours, les niveaux de polluants dangereux pour la santé en Chine ont excédé les concentrations enregistrées à la même époque l’année dernière, pour la première fois depuis le début de la crise du Covid-19 » annonce le CREA (Center for Research on Energy and Clean Air).
Le port du masque pour double raison désormais
Cette hausse des niveaux de pollution induit donc logiquement une hausse des particules fines dans l’air. De même qu’une diminution de la qualité de l’air. Conséquence directe, outre pour lutter contre le coronavirus, les Chinois doivent à nouveau porter des masques pour se prémunir des dangers de l’air vicié de leurs cités.