Depuis que le coronavirus aka COVID-19 a pris ses quartiers sur notre planète, il semblerait que cette dernière se porte beaucoup mieux. Chute des niveaux de pollution en Chine et en Italie, retour des animaux dans les villes, diminution de l’acidité des cours d’eau ou encore augmentation de la biomasse… les bienfaits sur notre planète du repos forcé de l’humanité sont nombreux et pas encore totalement mis en évidence. Comme cela est le cas pour l’Inde, où le nord souffle lui aussi un peu suite au décret portant sur le confinement de la population. On y a constaté une chute XXL des niveaux de pollution.
L’Inde sous confinement
Le 24 mars dernier le Premier ministre indien, Narendra Modi, décrétait le confinement total du pays. Conséquence immédiate, les entreprises locales se sont toutes mises à l’arrêt et les populations se sont retrouvées à la maison.
C’est en partie ce à quoi l’environnement indien doit son salut. En effet la NASA a eu loisir d’observer la diminution spectaculaire des taux d’aérosols atmosphériques en Inde. Les taux les plus bas des 40 dernières années, précise l’agence spatiale américaine. La NASA rappelle également la condition chinoise, qui est analogue à ce que vit l’Inde en ce moment.
« Nous nous attendions à des changements dans la composition atmosphérique à de nombreux endroits pendant la période de confinement, mais pas autant. Je n’avais encore jamais vu des niveaux d’aérosols aussi bas dans la plaine indo-gangétique à cette époque de l’année » explique Pawan Gupta, du Marshall Space Flight Center de la NASA à Huntsville, en Alabama aux États-Unis.
Quelles conséquences ?
La conséquence immédiate est logiquement la diminution des taux d’acidités de pluies, car c’est le printemps en Inde en ce moment. De plus, la qualité de l’air est relativement plus respirable comparé à il y a à peine un mois.