Le coronavirus est venu bousculer notre quotidien. Il a notamment poussé quasiment toute la planète à fermer boutique, du moins pour le compte de cette première moitié de l’année, qui est marqué par le sceau de l’austérité. Cependant, ce confinement nous a également contraint à rester confinés à la maison, et de facto, nos villes sont désertes. Les rues inanimées, les boutiques résolument portes clauses… cependant, comment expliquer que les vitrines des grands magasins soient toujours éclairés à coups de millions de watts ?
Du gaspillage énergétique à Paris, rien de moins que ça
Depuis que le Président de la République a décrété le confinement de toute la France, nous sommes contraints de rester à la maison. Le seul contact que nous avons de l’extérieur est celui permis par notre balcon, pour ceux qui en ont un bien évidemment.
Les applications de réseautage social ont remplacé la pognée de main, les appels vidéos ont remplacé le regard. Mais s’il y a bien une chose qui n’a pourtant pas changé, c’est la propension avec laquelle nous gaspillons et détruisons la planète. C’est le cas notamment en France dans sa cité capitale, Paris, où des grands temples de la distribution maintiennent leur éclairage en journée comme de nuit.
Malgré que les rues soient désertes et que personne ne visite plus les rayons de ces magasins. L’impact direct d’un tel comportement étant la pollution lumineuse.
Pourquoi cela pose problème ?
La France fait partie de ces pays qui ont tardivement adopté les énergies renouvelables comme source principale de production de courant électrique. Du coup, dans notre pays c’est encore le nucléaire qui alimente nos foyers, les édifices publics et même privés, tels que les grandes enseignes dont il est question ici.
Or pour produire cette énergie, en général les centrales nucléaires délaissent dans la nature des déchets radioactifs dont on ne sait pas comment s’occuper, ni même comment les recycler. Le tout en déversant dans l’atmosphère d’importantes quantités de gaz à effet de serre.