Qui dit confinement des populations dit forcément diminution de la pollution. Eh oui, les activités humaines étant en pause, les entreprises et les industries ont cessé d’émettre des fumées polluantes. Pour autant, l’air que nous respirons est-il plus pur ? En réalité, d’après les études menées par les experts environnementaux, ce n’est pas si sûr.
La pollution et le confinement
C’est une certitude, depuis le début du confinement en Chine le 23 janvier, la pollution a baissé. En effet, les émissions de polluants ont diminué de manière drastique. D’ailleurs, les images satellites de la NASA ont permis de le prouver. L’Agence Spatiale Européenne a expliqué le 16 avril que le dioxyde d’azote avait baissé de 54 % à Paris et de 45 % à Rome, Milan et Madrid.air
On sait que les activités humaines sont à l’origine de beaucoup de gaz à effet de serre et de pollution. Cependant, il faut savoir que les particules fines restent à ce jour relativement élevées. Certes, l’air est moins chargé en dioxyde d’azote ce qui est une bonne nouvelle car il est responsable de certaines maladies respiratoires. Mais l’air reste pollué.
Un air moins pollué
Malgré le confinement et l’air relativement stable, les particules fines à Paris par exemple restent élevées. Les épandages d’engrais ainsi que le chauffage des logements en est la cause principale. On constate même que certaines particules fines restent plus longtemps dans l’atmosphère que d’habitude. Donc, il y a certes moins de pollution, mais l’air n’est pas pur, loin de là.
Finalement, le confinement a des effets positifs sur la pollution. Mais il ne règle pas tous les problèmes, bien loin de là. Il ne faut pas penser que l’air va redevenir pur du jour au lendemain, même si les activités humaines sont drastiquement réduites. La prudence est donc de mise, et les efforts pour purifier l’air que nous respirons restent nombreux à faire.