Le cancer du sein est la première cause de mortalité par cancer  chez les femmes en France. C’est un fait, et même si les méthodes de prises en charge sont toujours plus efficaces grâce à la recherche, cette même recherche patine sur les moyens de dépistage. Régulièrement la maladie n’est dépistée qu’à un stade avancé et où tout traitement est soit inutile soit faiblement efficace. Grâce à une invention venue de Suisse, le dépistage du cancer du sein est en passe de devenir bien aisé et ludique. Il s’agit d’un soutien-gorge connecté.

Le cancer du sein en France

Selon Santé Publique France, le cancer du sein représente à lui tout seul plus du tiers des nouveaux cas de cancer chez la femme Française. Ce qui représente du coup un peu plus de 150 000 nouvelles patientes porteuses du cancer du sein et diagnostiquées chaque année.

Bien que le taux de survie ait grimpé depuis 1990 et le taux de récidive diminué, le problème premier de la prise en charge du cancer du sein est avant tout l’insuffisance des moyens de dépistage dans certaines zones du monde, de notre pays.

Et pour cause, ceux-ci sont coûteux et parfois pas assez efficaces pour justifier l’investissement de la part des praticiens hospitaliers. L’invention suisse est assez innovante dans la mesure où il s’agit d’un simple soutien-gorge connecté qui est en mesure de diagnostiquer avec une marge d’erreur acceptable, le cancer du sein chez sa porteuse.

Un soutien-gorge pour le dépistage du cancer du sein

Baptisé SmartBra, le soutien-gorge révolutionnaire détecteur de cancer du sein est une invention de quatre étudiants de l’Ecole Polytechnique de Lausanne en Suisse. Il a pour mission « de prévenir et de détecter les cancers à leurs stades les plus précoces, via une méthode de monitoring fréquente, non invasive et indolore ».

https://www.facebook.com/epflcampus/posts/3324870904242454

Le soutien-gorge émet en effet des ondes ultrasoniques qui frappent sur le sein. En fonction de leur réflexion sur un capteur, une coupe histologique du sein est générée et les défauts de densité ou de conformation des cellules sont mis en évidence. Le praticien pourra ensuite s’asseoir sur cette base pour établir son diagnostic ou demander des examens complémentaires.

Ça vous a plu ? 4.4/5 (28)

Partagez maintenant.

Jessica, journaliste aguerrie avec une solide expérience en gestion de projet et rédaction web, est diplômée de Sciences Po en Communication et Médias. Elle capte l'attention par des contenus précis et percutants, couvrant les évolutions médiatiques avec rigueur et clarté. Contact : [email protected].

Publiez votre avis