Le gouvernement semble avoir attendu le COVID-19 pour prendre des mesures choc à l’encontre du transport aérien. Considéré comme la principale source d’émission de gaz à effet de serre après la conduite automobile, le transport aérien devra après la crise du nouveau coronavirus adopter une politique plus verte, tout en mettant un terme aux trajets courts. Dixit Bruno Lemaire, ministre de l’Économie et des Finances.
Une aide soumise à condition
Alors que Air France broie du noir côté activités à cause de la crise du nouveau coronavirus, la compagnie aérienne nationale sollicite l’aide de l’état pour rebondir au lendemain de la crise.
En réponse, Bruno Lemaire, ministre de l’Économie et des Finances répondait : « Je veux redire à Air France que ce soutien n’est pas un chèque en blanc ». Et ce dernier d’ajouter « Cet argent, c’est celui des contribuables, puisque les prêts bancaires sont garantis par l’État, et que le reste provient de prêts directs de l’État ».
Vers une aviation plus respectueuse de l’environnement
Bruno Lemaire ne se cache pas de l’intention de son ministère de mieux réguler et réorganiser le secteur du transport aérien. Notamment au travers d’un certain nombre de conditions sans lesquelles l’aide de l’Etat ne se fera tout simplement pas.
La première condition est l’obligation de compétitivité et de rentabilité imposée par l’Etat. La seconde condition est l’obligation de renouveler la flotte d’Air France. La troisième condition étant qu’Air France accepte implicitement de devenir une compagnie aérienne verte par excellence. « La compagnie aérienne la plus respectueuse de l’environnement au monde ».
Limiter voir stopper les relations possibles par rails
La dernière condition de Bruno Lemaire est liée aux trajets courts, responsables d’une pollution non négligeable. Pour une rentabilité pas toujours avérée. Désormais Air France devra stopper net les trajets courts qui peuvent être remplacés par les rails.