60 % du trafic internet mondial est généré par la lecture de vidéos en streaming. 89 % des Français utilisent Internet, dont 80 % chaque jour. Ils s’en servent majoritairement pour échanger des données, effectuer des recherches, pour travailler depuis leur domicile. Et en ces temps de confinement le trafic du Web a été multiplié par deux au moins. Or pour fonctionner Internet a besoin de ressources. Pas toujours disponibles, ou disponibles au prix de la pollution. Du coup, comment réduire l’empreinte carbone de sa vie numérique pour alléger le travail de la planète ? Voici 10 réflexes à adopter absolument.
#3. Les sites tiers d’envoi de pièces-jointes
Dans les boîtes mail conventionnelles et connues, chaque fois que vous souhaitez envoyer un mail il est possible d’envoyer des pièces-jointes avec. Seulement, cette pratique a pour effet d’alourdir l’échange de données, qui prendra donc plus de temps et consommera plus pour être acheminé.
L’alternative serait d’opter pour des sites tiers d’envoi de pièces-jointes. Leur usage est simple et permet de réduire les va et viens au cas où vous souhaiteriez par exemple envoyer la même pièce-jointe à un parterre de personnes.
#4. Optimisez vos échanges
Il est important de savoir prioriser certaines choses lorsqu’on veut réduire son empreinte carbone en ligne. Notamment en ce qui concerne les destinataires de mails et fichiers, qui en général n’auront pas tous le même besoin du fichier à eux échangé dans l’immédiat.
Du coup selon si oui ou non vos destinataires ont besoin d’un document à l’instant T, jaugez puis priorisez le besoin ponctuel
#5. Stoppez le transfert automatique des fichiers sur votre ordinateur
Bien qu’il soit pratique, le cloud consomme énormément d’énergie pour fonctionner correctement. Il faut bien que les données qui y sont stockées transitent sur les serveurs de votre agrégateur de stockage dans le cloud avant d’être disponible via votre interface Web. De plus, la synchronisation des fichiers bouffe la bande passante pour garder à jour ceux présents physiquement sur votre ordinateur ou smartphone ou tablette et ceux présents dans votre espace de stockage en ligne.
D’où l’idée de stopper la synchronisation automatique, pour réduire la quantité de données échangées et possiblement la consommation énergétique des datacenters.