Une fois n’est pas coutume que le Canada se retrouve sous le feu des projecteurs grâce à sa gestion sans nulle pareille, de son écosystème. Le pays a une culture tellement ancrée dans le respect de l’environnement et le développement durable, que l’une de ses principales villes, en l’occurrence Vancouver, vient d’être élue villa la plus verte du globe. Comment est-ce possible ?
Une percée fulgurante à saluer
En l’espace d’une décennie la ville de Vancouver est partie du néant écologique au modèle à copier par les villes voisines.
En effet, la plus grande ville de la province de la Colombie Britannique vient de recevoir le titre de la plus verte du globe. Un titre qu’elle remporte pour la première fois, alors qu’elle était jadis pointée du doigt pour être l’exemple typique et classique des villes canadiennes empreintes d’une touche de pollution copiée des USA.
Comment est-elle parvenue à cette petite révolution ?
Beaucoup de villes des pays occidentaux et donc industrialisés, sont aux prises de la pollution. Et les villes canadiennes ne dérogent pas à cette règle. Cependant, des exemples tels que ceux de Vancouver qui a tout fait pour assainir son environnement sont à saluer. La ville située au Nord-Ouest du Canada remporte ainsi le prix Arte de « la ville la plus verte du monde. ».
Pour y parvenir, Vancouver a initié dès 2009 un vaste projet visant à réduire de plus de moitié ses émissions de gaz à effet de serre, de promotion de l’agriculture urbaine ou encore la diminution drastique des quantités de déchets émises par les populations.
A cela s’ajoute enfin le développement d’un esprit réellement durable qui se matérialise notamment par la création d’un filière du recyclage du papier, du plastique et du verre.
De plus, Vancouver c’est aussi bien plus de transports en commun pour inciter à abandonner la voiture personnelle. De même que plus de compostage et de jardins haut perchés sur les toits des gratte-ciels. Sans compter la politique de verdisation qui a abouti à la création de dizaines de milliers de parcs naturels un peu partout dans la ville.