En 2011 le Japon vivait l’horreur lorsqu’à la suite d’un séisme sans précédent la région de Fukushima fut totalement dévastée, et ses habitants emportés avec. D’innombrables dégâts furent enregistrés cette année là avec notamment la destruction des cloison de sécurité des centrales nucléaires qui se trouvent sur place. D’importantes retombées radioactives ont depuis pollué le sol. Il semblerait que leurs travaux de décontamination soient enfin achevés ou presque.

Fukushima, des sols pollués après 2011

Le séisme de magnitude 9,1 qui a secoué le Japon en 2011 aura laissé d’importantes séquelles sur l’écosystème de la région de Fukushima. Des sols pollués aux substances radioactives et impropres à un usage agricole tout comme à l’accueil de populations souhaitant s’y établir. Du césium 137 avait été libéré en grandes quantités, tuant au passage plus de 18 000 personnes.

Une centrale nucléaire à Fukushima – Crédits photo : Flickr

Mais ce n’est pas tout, puisque le pire dans l’affaire était les délais annoncés à l’époque par les pouvoirs publics japonais afin de décontaminer tous les sites impactés. Après 9 ans de travaux ou presque, la décontamination semble achevée. Ou du moins dans leur grande partie.

Un chantier qui concerne une zone de 9 000 km². Pratiquement un canton entier. Le 12 décembre dernier, la SOIL annonçait par la voix du chercheur Français Olivier Evrard (CNRS/CEA NDLR) expose d’ailleurs les technologies de décontaminations utilisées par le japon.

Une décontamination salutaire

Sans processus de décontamination, ce césium 137 serait resté 300 ans à se dissiper dans la nature. Et après près d’une décennie de travaux il semblerait que 80 % du césium libéré par les réacteurs 1, 2 et 3 de la centrale Fukushima Daiichi soient déjà recaptés et stockés.

Des agents de sureté nucléaire au Japon – Crédits photo : Flickr

Seul bémol, ces travaux de décontamination se sont limités à la ville et ses villages voisins. Les forêts ont semble-t-il été laissées pour compte pour l’instant. La décontamination de Fukushima aura quand-même coûté 25 milliards d’euros au contribuable japonais.

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