Et si manger moins de viande était bon pour le climat ? Il semblerait en effet que limiter la production de viande au niveau mondial permettrait de limiter les émissions de CO2 mais aussi de lutter contre la déforestation. Et si la solution était là ?
Le problème de la viande
Il faut savoir qu’actuellement, 80 % des terres cultivables dans le monde sont utilisées pour élever les animaux destinés à l’abattage. On découvre ce chiffre dans un article de la revue The Lancet publiée le 11 décembre dernier. La viande pourtant ne représente que 18 % des calories des aliments consommés au niveau international.
Ce groupe de scientifiques explique donc qu’en limitant la production de viande, on pourrait réduire les émissions de CO2, et donc endiguer en partie le réchauffement climatique. Il faudrait ainsi réduire la consommation de viande et manger davantage de végétaux, ce qui permettrait en outre de réduire la déforestation. L’un des experts a expliqué : « Nous sommes tout à fait conscients que notre appel implique des changements majeurs dans les sociétés »
Une transition équitable ?
L’objectif serait donc de permettre à tous les pays de faire cette transition de manière équitable d’ici 2030 : « La transition devra être gérée équitablement pour permettre aux citoyens de changer d’alimentation et aux fermiers, producteurs et acteurs de l’agriculture de se diversifier. Dans les pays pauvres, qui comptent encore 800 millions de personnes qui ne mangent pas à leur faim, les priorités ne sont évidemment pas les mêmes. »
L’idée est intéressante et pourrait en effet solutionner beaucoup de problématiques. Surtout quand on sait que la production de viande, de lait et d’œufs a atteint 1.247 millions de tonnes en 2017, contre seulement 758 millions de tonnes en 1990. Donc… mangeons moins de viande !