Le réchauffement climatique est principalement causé par les gaz à effet de serre produits par les activités humaines. Notamment l’usage de climatiseurs et réfrigérateurs, l’usage d’ampoules et néons. Mais surtout conduite automobile, qui génère une quantité astronomique de dioxyde de carbone qui est ensuite piégé dans notre atmosphère. Certains pays conscients de l’existence de ce cercle vicieux et du fait que celui-ci dégrade la qualité de vie des habitants de certaines villes ont décidé de tout bonnement repenser notre manière de nous déplacer.
A Bruxelles par exemple, d’ici 2035 il ne sera tout bonnement plus possible de rouler à bord d’une voiture essence ou diesel.
Bruxelles dit non aux carburants fossiles
La Région capitale de Bruxelles a adopté une nouvelle législation climatique qui contraindra les conducteurs d’automobiles thermiques à chercher autre chaussée où chauffer leurs roues.
En effet, le texte de loi voté par le gouvernement de la région Bruxelles-Capitale instaure une nouvelle feuille de routea doptée dans le cadre du PNEC (Plan national Energie-Climat). Ce dernier vise à réduire de 40 % les émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030, en vue de faire de la capitale de l’Europe une ville décarbonisée d’ici 2050. Un cap fixé par la Couronne Belge, qui vise à faire de son Royaume un exemple en la matière pour l’Europe.
Entre autres, cette nouvelle législation entre également dans la mise en pratique des Accords de Paris sur le climat.
Plus de diesel ni d’essence à Bruxelles d’ici 15 ans
Assez rude, ferme et brutale, la nouvelle loi interdit dès 2030 la circulation des véhicules diesel dans les rues de Bruxelles. Tandis que les véhicules essence le seront quant à eux dès 2035.
Bien que saluée par la classe politique et écologique du pays, cette mesure fait grincer des dents quelques défenseurs de l’environnement. Dont notamment Liévin Chemin, responsable d’une association environnementaliste locale pour qui « des options plus radicales comme le péage urbain ou une fiscalité automobile qui soit pensée réellement pour améliorer l’environnement et pas uniquement pour renouveler le parc automobile ».