Comme mesure incitative, Bruxelles fait fort en proposant de payer les particuliers ayant fait le choix de végétaliser la façade de leur maison. Cette pratique semble avoir fait ses preuves au point où le gouvernement fédéral compte dans les mois à venir l’essayer dans d’autres villes belges.
Au fait pourquoi cette ruée vers la végétalisation de nos villes ?
La semaine dernière nous apprenions que l’Islande avait lancé un vaste plan de reboisement de son environnement, quand dans le même temps la Grande-Bretagne inaugurait un plan de revégétalisation de ses principales métroples, à hauteur de 130 000 arbres. Cependant c’es l’Ethiopie qui fit fort en plantant en l’espace de 24 heures la bagatelle de 350 millions d’arbres. Avec pour objectif d’atteindre les 4 milliards d’arbres plantés avant la fin de notre été.
Tous ces projets de végétalisation ont en commun le fait que les pays qui les initient soient sous le joug des effets du réchauffement climatique. A plus ou moins grande ampleur.
Or si ces pays se ruent vers la végétalisation de leurs écosystèmes respectifs, c’est pour deux raisons : les plantes absorbent comme nous le savons le dioxyde de carbone et rejettent de l’oxygène dans la nature. Du coup ces plantes amortissent d’une certaine manière la pollution générées par nos activités quotidiennes sur notre environnement. Deuxièmement les plantes ont ceci de particulier qu’elles rafraîchissent l’environnement.
Bruxelles monte au créneau et veut verdir ses immeubles
La capitale européenne a en effet décidé de primer ses habitants ayant opté pour la végétalisation de leur maison. Ainsi, la ville s’est engagée à rembourser 75 % des frais engagés pour l’opération par chaque particulier. Avec un seuil maximum de 100 euros. Un document officiel liste même les plantes prises en compte dans le programme.
Cette initiative n’est pas sans rappeler celle de Paris, qui offre gratuitement les arbres que les particuliers intéressés voudront planter dans leur jardin.