Les voitures électriques ont débarqué sur nos routes avec leurs multiples avantages et inconvénients. S’ils ne polluent en effet pas, ces derniers sont également à l’origine de l’augmentation de la probabilité d’accidents mortels. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’elles n’émettent aucun bruit. L’Europe compte bientôt corriger cela, puisque l’UE souhaite obliger un niveau sonore minimum pour ces auto non polluantes. Explications !
Les voitures électriques pas assez bruyantes d’après les automobilistes
Comme nous le soulignions en préambule, les voitures électriques sont l’avenir de l’automobile. Peu ou pas polluantes, mais surtout ne rejetant aucune molécule de carbone une fois sur route, elles sont la solution à la problématique de la pollution des nos grandes villes du fait de la conduite auto.
Malheureusement, tout le tableau n’est pas blanc pour ces voitures qui sont d’une part à l’origine d’une certaine pollution en amont et en aval. D’une part parce qu’elles nécessitent l’usage de matériaux rares et polluants pour leur conception, mais aussi parce qu’une fois leur durée de vie atteinte leur recyclage est impossible en usant des technologies actuellement disponibles.
Ce n’est pas tout, puisque les voitures électriques seraient également accidentogènes. En cause leur silence. En effet les véhicules de demain n’émettent que peu ou pas du tout de bruit. Il est donc facile de ne pas les entendre venir et un accident peut vite survenir.
C’est à ce problème qu’espèrent apporter une solution les députés européens fraichement élus.
Un niveau sonore minimum
L’idée est d’imposer aux fabricants de véhicules électriques à y installer un système de ronflement qui s’active dès que l’auto dépasse les 20 km/h.
Alors que les véhicules thermiques émettent 65 décibels dès cette vitesse atteinte, les électriques n’en émettent que 5. Voire 10 au maximum. Ceci est grandement dû au fait que leur moteur dépourvu de toute pièce mécanique, ne produit strictement aucun bruit. Ce qui rend difficile leur localisation sur les routes bruyantes de nos villes. Dès le 1er juillet prochain cette décision serait actée.