Les arbres qui peuplent les forêts sont capables d’absorber le carbone. Face au dérèglement du climat, ils sont donc de précieux alliés. Mais nous devons gérer les forêts pour préserver ce pouvoir.
Couper un arbre, perdre un puits
Lorsqu’un arbre est coupé, c’est un puits de carbone qui est perdu. En effet, pour grandir et se développer, les arbres absorbent la lumière du soleil. Ce phénomène naturel se nomme la photosynthèse. L’arbre stocke alors le carbone, ce qui s’avère très utile pour lutter contre le réchauffement climatique. Les forêts nous préservent des effets néfastes de l’excès de carbone dans l’air.
Or, lorsqu’on détruit ces parcs boisés, le CO2 emprisonné dans les arbres est à nouveau libéré dans l’atmosphère. C’est aussi le cas lorsque les bois sont ravagés par des incendies, ou simplement lorsque la matière organique entre en décomposition. Or, tous les arbres et toutes les forêts n’ont pas le même pouvoir absorbant. Les forêts denses sont les plus efficaces.
Petit à petit, les forêts se dégradent
Les forêts denses sont celles qui absorbent le plus de CO2. C’est le cas de l’Amazonie, qui possède une biomasse très importante. Cette forêt possède plusieurs étages, ainsi que de trois strates d’arbres différentes. Si l’on détruit cela, la biomasse va se décomposer et le dioxyde de carbone se libère dans l’air. Avant que la forêt ne se reconstruise et absorbe à nouveau cette quantité de carbone, des dizaines d’années passent.
Aujourd’hui, les bois perdent du terrain aux quatre coins du monde. Elles deviennent aussi moins denses, en raison des activités humaines. Petit à petit, elles perdent de leur pouvoir absorbant, et elles ont beaucoup plus de mal à emprisonner le carbone. Pour lutter contre les émissions de gaz à effet de serre, nous devrions arrêter de couper des arbres et au contraire, restaurer nos forêts.
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