Les mécanismes qui entrent en jeu dans le corps humain n’ont pas fini d’être élucidés par les chercheurs. Après la relation entre malbouffe et cancer, la relation entre tabac et tumeurs du poumons et même la relation entre obésité et maladies cardiovasculaires il semblerait que le surpoids soit également à l’origine de troubles cognitifs. Du moins c’est ce qu’affirment les chercheurs qui ont réussi à relier la diminution de la matière grise à l’incidence de l’obésité.
L’obésité réduirait les facultés mentales
Une étude menée par des chercheurs de l’Université de Leiden aux Pays-Bas aurait mis en évidence la relation entre l’obésité et la diminution de la matière grise de notre cerveau. Menée par la radiologue Ilona A. Dekkersn, l’étude en question tire la sonnette d’alarme sur nos habitudes alimentaires désormais dictées par les produits industriels et leurs produits ultra-transformés.
Hommes et femmes pas tous égaux
Du point de vue médical, hommes et femmes ne sont pas égaux. La femme détient moins de sang que l’homme (3,5 litres en moyenne contre 6 litres chez l’homme), mais aussi des organes de plus petite taille. Qu’il s’agisse du cerveau ou du foie, et même de la taille ou la densité des os.
Cette inégalité des genres serait également retrouvée dans le processus de réduction de la matière grise liée à l’obésité. Concrètement les chercheurs auraient objectivés que chez les hommes obèses ce sont les zones du thalamus et de l’hippocampe qui perdraient en volume. Tandis que chez la femme seul le globus pallidus serait concerné. Pour rappel, cette région est en charge de la motricité globale.
Pas qu’une affaire de matière grise
Outre la matière grise, l’obésité aurait une incidence sur le volume de la substance blanche. Pour information cette dernière est responsable de la transmission de l’information (influx nerveux) au sein du système nerveux.