Les couches jetables sont en partie fabriquées à partir de plastique. Puisque les nations sont désormais sur le pied de guerre contre le plastique qui envahit chaque jour un peu plus notre environnement, le Vanuatu a décidé pour lutter contre ce fléau d’interdire la commercialisation de couches jetables. Désormais, les bébés sont garnis de couches en coton. Comme à une certaine époque en somme !

Les couches jetables omniprésentes dans les poubelles

C’est le 17 février dernier qu’à Port Vila, le ministre des affaires étrangères Ralph Regenvanu a annoncé en marge de la Conférence Régionale du Pacifique sur les Déchets Marins avoir instruit l’étude d’un projet de loi visant à interdire purement et simplement la vente de couches jetables au Vanuatu.

Couches jetables Crédits photo Pexels

Cette décision aurait en partie été motivée par le fait que ces couches représentent plus de 60 % des déchets ménagers des foyers. Puisque le pays a un accès direct sur l’océan, le premier réflexe des populations est une fois retirées, de balancer à l’eau les couches jetables usagées.

Seul bémol, ces couches contiennent des proportions considérables de plastique non biodégradable. Plastique qui prendra 450 ans à polluer et se décomposer dans la nature. La décision entrera en vigueur le 1er décembre 2019.

Pas seulement les couches jetables

Outre les couches jetables, le Vanuatu a également décidé de stopper la commercialisation et donc l’utilisation de couverts jetables en plastique. Cette décision concerne également les touillettes en plastique, les gobelets en polystyrène et même les emballages alimentaires non en plastique biodégradable.

Des couverts en plastique Crédits photo Flickr

Cette décision rappelle fortement celle du Rwanda qui a interdit l’usage ou la commercialisation sur son territoire depuis belle lurette des sacs plastiques.

L’importation en ligne de mire

Puisque la grande majorité des produits plastiques commercialisés au Vanuatu sont issus de l’importation, de fortes taxes et sanctions ont été mises en place par les autorités locales afin de dissuader les potentiels contrevenants de se lancer dans toute tentative malheureuse de faire entrer les produits interdits.

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Jessica, journaliste aguerrie avec une solide expérience en gestion de projet et rédaction web, est diplômée de Sciences Po en Communication et Médias. Elle capte l'attention par des contenus précis et percutants, couvrant les évolutions médiatiques avec rigueur et clarté. Contact : [email protected].

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