Les sacs conçus à partir de chambres à air de vélo recyclées, c’est l’histoire de Jenny Burke, une jeune créatrice de mode Bordelaise qui s’est trouvée une passion respectueuse de l’environnement. Elle a fait de sa lubie une source d’argent, puisqu’elle a monté la start-up Fantôme qui propose un large éventail de maroquinerie alternative et végan.
Un matériau solide et écologique
Si pour beaucoup les chambres à air sont faites de plastique, la réalité est toute autre puisqu’en fait ces ustensiles utilisés pour offrir une certaine conformation et solidité aux roues de vélo sont en fait fabriqués à partir de caoutchouc, lui-même dérivé d’un produit naturel, l’hévéa.
En somme, les chambres à air de vélos sont donc conçus en un matériau solide et écologique. Malheureusement, comme pour tout produit issu de l’industrie moderne l’usage au quotidien de ces chambres à air génère des déchets qui s’entassent dans l’arrière-boutique de bon nombre de réparateurs de vélos.
De chambres à air à sac ou maroquinerie
La jeune créatrice recycle depuis 5 ans déjà les chambres à air usée et inutilisables. Une fois récupérées, ces derniers sont transformées en sacs et en petite maroquinerie.
Sacs, trousses, pochettes et besaces font partie de l’éventail de produits fabriqués dans les ateliers de la start-up Fantôme à la tête de laquelle officie Jenny. La firme confectionne des produits originaux au look assez rock/décalé et particulier. Ce qui était à l’origine un projet familial s’est transformé en une petite start-up qui connait un succès assez surprenant.
Un matériau écolo
L’une des particularités des produits confectionnés par Fantôme est sans doute le caractère écologique du matériau de base, de même que le processus de fabrication qui respecte au maximum l’environnement. De plus, ils sont Made in France, ce qui est une raison supplémentaire d’y jeter un coup d’œil avec option d’achat.
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