Le réchauffement climatique est une réalité, n’en déplaise à un certain locataire de la Maison Blanche. Nous avons une nouvelle fois eu preuve de la réalité du réchauffement climatique au lendemain d’un épisode sans précédent de smog qui a noyé Bangkok, la capitale thaïlandaise sous un épais nuage de particules fines. Les autorités locales ont dû dépêcher des avions dans le ciel afin d’ensemencer les nuages.
Bangkok sous un épais nuage de pollution
Les villes occidentales ne sont pas épargnées par les pics de pollution générant des smogs impressionnants, mais la situation dans d’autres nations moins nanties et moins bien instruites que nous à la question climatique nous laisse effarés.
Surtout connue pour ses paysages assez lunatiques et pittoresques, ses lagunes remplies d’eaux multicolores ou pour le folchlore de sa gastronomie, la Thaïlande fait hélas désormais partie de ces pays où les catastrophes écologiques sont de plus en plus récurrentes.
Sa capitale Bangkok en est l’exemple le plus parlant. Elle s’est retrouvée ce 15 janvier 2019 prisonnière d’un smog généré par un pic de pollution aux particules fines 2,5 pm.
Les taux dépassaient largement les centaines de milligrammes par mètre cube d’air (soit cinq fois les limites vitales prescrites par l’OMS) et le spectacle que vivent les pékinois s’est déporte à Bangkok. La visibilité à à peine 1 mètre de soit était de l’ordre de l’impossible.
Les nuages au secours de la capitale thaïlandaise
Les autorités locales ont dépêché des avions du Thailand Pollution Control Department afin de lancer une opération d’ensemencement dans le ciel de la ville. Cette opération consiste peu ou prou à drainer les particules fines en créant des pluies artificielles.
Le principe est simple. Des avions larguent d’importantes quantités de produits chimiques dans les airs, puis ceux-ci au contact des nuage créent des cristaux de glace qui accélèrent l’arrivée de précipitations. Ces gouttes d’eau générées artificiellement assainissent l’air en plaquant les particules au sol.
Bien que cette solution soit relativement efficace pour l’instant, il n’en demeure pas que sur le long terme Bangkok devra impérativement revoir sa dépendance aux énergies fossiles. Pour exemple, la ville pointe quasiment toujours dans le Top 10 des villes les plus polluées du globe avec un parc automobile chiffré à près de 10 millions d’automobiles pour 12 millions d’habitants.