Connue pour causer une maladie appelée ulcère de Buruli, une bactérie découverte en Afrique sème un vent de panique en Australie où es cas d’infections à cette bactérie mangeuse de chair explosent depuis quelques temps. La situation est si grave que l’alerte santé nationale a été décrétée dans un pays pourtant un exemple (même pour la France) en matière de qualité de vie, d’hygiène et de salubrité.
Un nombre de cas qui explose en peu partout en Australie
Surtout répandu en Afrique où 33 pays sont fortement touchés, dont le Nigeria, l’ulcère de Buruli se répand comme une trainée de poudre en Australie depuis fin 2017. Entre 1960 et 2016 on comptait 2 206 cas de cette maladie en Afrique, Amérique et Asie.
L’Australie qui n’a que très peu connu une telle épidémie de l’ulcère de Buruli aurait enregistré en l’espace d’une seule année plus 350 cas avérés. D’autant plus que d’après les autorités sanitaires, la souche causale de la maladie se répand très vite, est plus virulente que celles connues et résiste encore mieux aux traitements connus que les souches déjà documentées dans la littérature médicale.
Comment se transmet l’ulcère de Buruli ?
Pour l’heure, le mode de propagation de cette maladie à l’Homme demeure inconnu. Toutefois des pistes sont explorées aux autour du koala, des opossums et même autour d’une contamination par de l’eau souillée. Des chercheurs évoquent même une contamination par piqûre de moustiques, ce qui est peu probable.
Ce qui rend dès lors la prévention quasiment impossible. La maladie apparait bien souvent lorsque la situation est déjà critique et le pronostic vital engagé.
Comment se manifeste la maladie ?
La principale manifestation de l’ulcère de Buruli est une plaie béante le plus souvent dépourvue de chair (consommée par la bactérie). Comme illustré dans l’image ci-dessous (image sensible, âmes sensibles s’abstenir) :