Voila certainement l’un des plus beaux cadeaux que l’on aura pu faire cette année à la planète. Malgré le retrait unilatéral des États-Unis du protocole d’accord de la COP21, quelques états constitutifs de cette nation Nord-américaine ont décidé d’entériner une transition écologique. Comme cela est le cas de la Californie qui a pris la ferme résolution de faire de son parc de bus urbains le premier au monde à zéro émissions.
Des bus assez polluants, dans un pays où la pollution tue toujours plus
La Californie est sans doute l’un des états qui compte le plus de bus au monde. Avec un parterre de plus de 12 000 bus, le pays fait partie de ceux subissant de plein fouet les aléas du climat liés à la pollution engendrée par le trafic automobile.
Comme le reconnait l’un des instigateurs du projet, la Californie a décidé de passer au vert du fait des problèmes majeurs de la qualité de l’air notamment en dehors ou durant les pics de pollution.
Le 14 décembre dernier la Californie a voté presque à l’unanimité la conversion de l’intégralité de sa flotte de bus à des modèles zéro-émission.
Des bus zéro émission, mais pas seulement
La nouvelle loi votée par la California Air Resources Board contraint ainsi la société de gestion du parc des bus urbains de Californie à passer d’ici 2040 au tout électrique ou hydrogène. Ceci concerne essentiellement les bus actuellement en circulation, qui devront être convertis en l’un des moyens de propulsion propre cités plus haut.
Cette décision est accompagnée du fait que dès 2029, tous les bus nouvellement mis en circulation devront automatiquement être propres et à zéro-émission. Pour le moment la Californie ne compte que 153 bus propres. La grande majorité d’entre-eux sont des bus électriques.
Cette initiative californienne aurait déjà séduit des voisins qui étudient sérieusement une transition de leur parc de bus urbains.