Outre les scandales liés à son ingérence dans la politique étrangère de certains pays africains, les scandales liés à son optimisation fiscale sauvage, le groupe pétrolier français Total est au coeur d’une nouvelle tourmente qui risque de lui faire laisser des plumes. En effet, Total est accusé de polluer au même titre que certains partenaires et alliers la Patagonie. Un comble pour l’une des dernières terres vierges de la planète.
Total pollue à proximité des habitations
Les lois en vigueur en matière de stockage des déchets oblige les compagnies pétrolières à déverser leurs résidus au moins à 8 kilomètres des habitations civiles. En Patagonie, Total et compagnie déverseraient leurs déchets à moins de 5 kilomètres de premières maisons.
C’est une ONG locale qui a tiré la sonnette d’alarme en soulignant implicitement le fait qu’une fois ces déchets stockés, aucun autre traitement ne leur était destiné. En représailles, la communauté Mapute, autochtone ancestrale de la localité, a décidé en octobre dernier de porter plainte contre Total et ses partenaires.

Le but de la plainte est de faire condamner les entreprises pétrolières.
Des explications insuffisantes
Total a réagi à la plainte intentée par les Mapute et la firme se dédouane de toute responsabilité. D’après elle, les piscines de déversement auraient été installées avant le vote des lois restreignant leur emplacement à 8 kilomètres des habitations.
Des conséquences désastreuses
Bien que l’exploitation pétrolière permette à la région des Maputes de vivre d’une certaine manière – otamment grâce aux emplois créés autour de l’activité -, ces derniers s’inquiètent surtout des conséquences que le déversement de ces déchets pourrait avoir à long terme.
En effet, les nappes phréatiques sont à quelques mètres sous nos pieds. Les déchets pétroliers sont hautement toxiques et volatiles. Ils sont susceptibles de polluer l’eau consommée par les habitants de la Patagonie.