La technologie, par ses nombreuses innovations, améliore notre qualité de vie au quotidien. Ces progrès se font parfois au détriment de l’environnement et un des buts actuel est justement de favoriser le développement durable, prôner le recyclage et d’utiliser la technologie de manière positive, tout en gardant notre niveau de productivité. Un aspect crucial de notre impact sur l’environnement est la gestion de déchets.

Certains appareils existent déjà, comme les clés USB, et nous permettent d’économiser du papier, de stocker nos souvenirs facilement (plus besoin de 5 albums photos) ou encore partager des documents rapidement. Au niveau consommation de papier et vitesse, c’est un instrument positif. Néanmoins, si l’on réfléchit plus loin : il nous faut un ordinateur afin de pouvoir utiliser cette clé, un ordinateur qui fonctionne avec de l’électricité et surtout qui est une source de gros déchet électronique potentiel. Ce type de déchets, comprenant tous vos appareils de votre carte mémoire à votre lave-vaisselle, est abrévié DEEE, Déchets d’Equipements Electriques et Electroniques.

Au jour d’aujourd’hui, notre défi en tant qu’habitants de cette planète est de réfléchir du début de la chaine, jusqu’à la fin de celle-ci. Pour cela, nos modes de consommation se doivent de changer et c’est au gouvernement de montrer l’exemple et responsabiliser les entreprises ainsi que les citoyens en encourageant un modèle économique circulaire, c’est-à-dire durable. Il est maintenant écrit dans la loi que les entreprises sont responsables de leurs produits du moment de production jusqu’à ce qu’ils deviennent « déchets ». C’est comme cela que des programmes de recyclage émergent, en tentant de réutiliser certains composants électroniques.

Une solution encore très peu exploitée pour ce faire est de retirer les métaux précieux des appareils électroniques pour les réutiliser ailleurs (ou pour reproduire des appareils similaires). A grande échelle, cette alternative est malheureusement peu utilisée mais réellement bénéfique au niveau revenu. En effet, il semblerait qu’extraire ces métaux des mines reviendrait plus cher que les extraire de vieux composants électroniques. Cette nouvelle alternative est appelée « urban mining » (mines urbaines), technique qui a été étudiée est en réalité plus économique, tout en étant écologique. Actuellement, il n’y a que 20% des métaux issus de déchets électroniques qui sont recyclés mais des innovations sont en constante évolution.

Début 2018, la première micro-entreprise de recyclage d’e-déchets a vu le jour en Australie et montre l’exemple à suivre. Ce qui est important pour les esprits innovateurs et scientifiques de notre temps, c’est de voir les déchets non pas comme des déchets mais comme outils ayant un potentiel de fabriquer autre chose d’utile, et ainsi de suite.

Dans la pratique, il est pourtant difficile de changer de technique du jour au lendemain, c’est donc une évolution lente que nous regardons. En effet, il faudrait construire des centres de recyclage spécialisés pour extraire ces métaux partout dans le pays. C’est un processus coûteux et qui demande de convaincre le gouvernement de la rentabilité d’un tel projet.

Malgré tout, la technologie et l’écologie peuvent aller main dans la main lorsque de jeunes esprits innovateurs s’en mêlent en montrant l’exemple et c’est de cette manière qu’on peut se diriger en confiance vers l’avenir. Un nombre croissant d’études voient le jour pour prouver l’efficacité de cette technique alors espérons que la France prenne l’initiative dans les prochaines années !

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Jessica, journaliste aguerrie avec une solide expérience en gestion de projet et rédaction web, est diplômée de Sciences Po en Communication et Médias. Elle capte l'attention par des contenus précis et percutants, couvrant les évolutions médiatiques avec rigueur et clarté. Contact : [email protected].

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