Ville cosmopolite et surtout l’une des plus peuplées du monde, Paris est également l’une des villes les plus polluées de la Terre. Le seuil de production de déchets y crève d’ailleurs les plafonds. Paris a décidé de se moderniser. De plus respecter l’environnement. On y trouve notamment des urinoirs 2.0. Il sera bientôt interdit d’y rouler (du moins dans certaines zones) en voiture à moteur thermique. Paris veut aller plus loin, et inaugurera en décembre sa première « rue zéro déchet ».
La première « rue zéro déchet » de Paris
La rue de Paradis située dans le Xème arrondissement de la Ville de Paris deviendra le mois prochain la première rue zéro déchet de la capitale. Cette expérimentation vise à mieux cerner le retard en matière d’écologie, que Paris a du mal à combler.
Diverses initiatives ont été mises en place pour faire de cette rue une, zéro déchet. Notamment l’installation de poubelles de tri et des stations de tri permanentes. Mais également des composteurs collectifs, des lombricomposteurs individuels ou la proposition aux habitants d’ateliers liés à la gestion des ressources et des déchets.
Un frigo collaboratif a même été installé sur place, afin de lutter contre le gaspillage alimentaire. Toujours dans le sens de la réduction de déchets, les restaurateurs de la rue sont incités à proposer des couverts et emballages recyclables ou réutilisables.
Un modèle que Paris veut exporter
Au-delà d’un simple essai, la Ville de Paris espère exporter ce modèle de gestion active des déchets. Comme le laisse entendre Alexandra Cordebard, Maire (PS) du Xème l’arrondissement parisien. Le but est à terme de faire de Paris un pôle écologique, à même de trouver des solutions aux problématiques de demain. Mais surtout à exporter ces solutions ailleurs.
Pour rappel, le taux de recyclage des déchets à Paris peine à atteindre les 18 %. Là où la moyenne nationale culmine à 39 %. Mais surtout où les villes Allemandes rivales atteignent les 66 %.